JACQUES-BERNARD MAGNER

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Parce qu’il l’a placée sous trois exigences : la vérité, le rassemblement et la responsabilité.

La vérité sur les grandes réformes historiques réalisées par la gauche : suffrage universel, retraites ouvrières, école gratuite, obligatoire, laïque, assurances sociales, congés payés, semaine de quarante puis trente-cinq heures, couverture maladie universelle, liberté des associations, séparation des églises et de l’Etat, parité hommes-femmes, non cumul des mandats…

La vérité sur les réformes du quinquennat qui s’achève : le rétablissement des comptes publics et des comptes sociaux, une compétitivité nouvelle donnée à notre économie et l’amélioration des marges des entreprises...

La vérité sur la préservation des services publics mis à mal sous le précédent mandat : recrutements de professeurs, gendarmes, policiers, personnels hospitaliers, contrats aidés pour les collectivités…

La vérité sur la conquête de nouveaux droits : remboursement de la contraception pour les mineures, de l’IVG, garantie Jeunes, droit de partir en retraite plus tôt pour ceux qui ont commencé à travailler plus tôt, mariage pour tous, augmentation des bourses étudiantes, de l’allocation de rentrée scolaire, formation des enseignants, pérennisation des emplois des auxiliaires de vie scolaire, moyens pour l’éducation prioritaire…

Et tout cela sans dégrader notre modèle social.

Vincent Peillon défend le bilan du quinquennat de François Hollande et des socialistes qui acceptent de prendre les responsabilités gouvernementales.

Une exigence de rassemblement : la force et la grandeur du Parti Socialiste de Jaurès à Hollande en passant par Blum, Mitterrand et Jospin a toujours été de chercher à rassembler les diverses sensibilités de la gauche.

Et pourtant, aujourd’hui cette capacité à se rassembler est entamée.

Rassembler les socialistes d’abord : la primaire le permettra en désignant le candidat qui devra être ensuite soutenu par tous.

Puis, rassembler la gauche pour faire face à la droite conservatrice et ultra-libérale ainsi qu’à l’extrême droite.

Une exigence de responsabilité : la marque distinctive de Vincent Peillon dans cette primaire, c'est l’éthique politique.

Cette éthique politique se traduit par une attitude : ni petites phrases assassines, ni attaques personnelles entre des camarades appelés à se rassembler dès le 29 janvier.       

Cette éthique politique conduit le candidat à ne promettre que ce qui pourra être tenu : ni grand soir, ni démagogie.

Cette éthique politique s’applique aux propositions pour la France mais aussi vis-à-vis de l’Europe et de la mondialisation : pas de démolition de notre modèle social sous prétexte d’adaptation au contexte international mais pas de rejet de l’Europe par crainte et repli sur soi. Il ne faut pas opposer la Nation à l’Europe. La République s’est construite dans une perspective qui la dépasse, en portant les valeurs d’universalité du genre humain.

Cette éthique politique exige enfin de refondre notre pacte républicain avec de nouvelles conquêtes pour tenir la promesse d’une République démocratique, sociale et laïque.

Redonner des pouvoirs au Parlement, mieux équilibrer l’exécutif et le législatif, assurer la représentation des territoires et de la société constituent des axes importants que Vincent Peillon fera avancer par ses propositions.

La primaire permettra de désigner celui qui aura vocation à devenir le futur Président de la République. Elle ne doit pas se résumer à l’exposé d’un « catalogue » de propositions. C’est le choix d’une orientation politique et morale ainsi que de celui qui sera chargé de la porter. 

Vincent Peillon a les valeurs, la force et la volonté nécessaires pour être Président de la République. C’est pour cela que je soutiens sa candidature à la primaire de notre Parti.